colloque TSANGA Couleurs entrepreneuriat

résumé - présentation conf.

Porteurs et organisateurs du colloque 

- Sylvie Grand’Eury-Buron : Instigatrice et responsable  du dispositif-projet TSANGA. Elle coordonne l'ensemble  du colloque. ( sylvie.grandeury-buron@univ-lorraine.fr

Sylvie Grand'Eury-Buron TSANGA

Linguiste - ethnolinguiste Afrique Centrale - Parlers oubanguiens
Enseignante-chercheuse à IUT Nancy-Charlemagne et au Centre EcritureS EA3943
(23 ans au LACITO puis LLACAN, UMR 8135 CNRS-INALCO)
Mes axes de recherches : 
- Aménagement linguistique plurilingue, élaboration et évaluation d'outils méthodologiques dans éducation scolaire, alphabétisation et vulgarisation de techniques pour adultes
- Description et étude linguistique et ethnolinguistiuqe ngbākā_mīnāgèndē, mānzā à partir de corpus oraux de premières mains : phonétique-phonologique, morphosyntaxique, lexicologie et identification (faune-flore, maladie, rituels)
- Langues, développement et politiques linguistiques :  Problématique indexation, archivage, lexicographie de corpus de langues à tradition orale

 - Erick Cakpo : Co-pilote du projet TSANGA et du colloque avec Sylvie Grand'Eury-Buron (erick.cakpo@univ-lorraine.fr )

Animateur de l'atelier du vendredi après-midi : Arts et architecture  

 Erick Cakpo

 Erick Cakpo - Historien Centre EcritureS 

 Enseignant en Sciences humaines et sociales à l'université de Lorraine à Metz, il est chercheur associé au centre de recherche Ecritures et également membre du CREDIC (Centre de Recherche et d'Echanges sur la Diffusion et l'Inculturation du Christianisme).

Spécialiste de l'inculturation de l'art chrétien en Afrique, ses travaux portent de manière plus générale sur les relations entre les cultures occidentales et africaines à travers les productions artistiques alliant les deux traditions. De ce fait, ses recherches visent à identifier les phénomènes qui sont à l'oeuvre dès que deux cultures entrent en contact. Les thèmes d'hybridité, de métissage, d'inculturation, d'interculturalité et plus récemment de « branchement » sont au coeur de sa recherche.   

 - Yves Buron : co-pilote du projet TSANGA et de ce colloque : yves.buron@gmail.com 

Animateur de l'atelier du vendredi après-midi : Agro-alimentaire 

 Yves Buron TSANGA

Yves BURON - Ingénieur Conseil Ingénierie de projets -Stratégie des Ressources Humaines

1988 à 2011 : Implantation et Direction entreprises France et Allemagne
Depuis  2012 : consulting, formation, enseignement, coaching  dans  * Entreprises - Université, Centre de formation SupérieurePeeL, Rendez-vous des acteurs de la formation, de l’insertion et de l’accompagnement

Depuis 2016, organismes de formation : membre jury certification formateur pour adultes

Diplômes, certification et habilitation  : MASTER 2 droit, économie, gestion, spécialité Direction Stratégique des Ressources Humaines 2012 ISAM-IAE NANCY, CQP Formateur-Consultant 2016 CPEF PARIS.  Il est habilité membre jury certification formateur pour adultes DIRECCTE 2016 

 

   christophe Schmitt- TSANGA Entrepreneuriat

 

Christophe Schmitt, vice-président délégué "Entrepreneuriat-Incubation". 

Christophe est professeur en Sciences de Gestion à l’UFR ESM-IAE et membre du CEREFIGE. Il est titulaire de la Chaire entreprendre et responsable du Pôle entrepreneuriat étudiant de Lorraine (PeeL).

Il dirige aussi le Master Entrepreneuriat et Développement des Activités à l’UFR ESM-IAE.

Ses articles et ouvrages sont pour la plupart étayés par la notion de conception de la valeur et de construction de savoirs pour l’action entrepreneuriale ainsi que par le développement des pratiques entrepreneuriales.

Professeur invité dans différents pays, il a été Vice-Président en charge de l’entrepreneuriat de 2008 à 2012 à l’ex-INPL.

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 Résumés des conférences, interventions et présentation des participants 

* Haoua Adji-Oumar_Liman - ’Considérations linguistiques fulfuldé, kotoko et kanuri’ des  couleurs  dans les perspectives  agro-alimentaires et le développement animalier du Nord Cameroun'
La couleur influence en permanence nos perceptions et comportements. Composante visuelle le mieux assimilée, elle est mémorisée avant les formes et les mots. Dans les champs agro-alimentaires et le développement animalier, les couleurs naturelles des espècesainsi que celles issues des améliorations génétiques  préoccupent les membres de l’équipe pluridisciplinaire du CRRI-Nord Cameroun. J’analyseles perceptions des différentes couleurs des aliments (céréales, fruits et légumes, tubercules, légumineuses, protides) associés à leurs compositions alimentaires résultant d’un emprunt, d’une création lexicale ou d’une modification morphologique. Le choix des couleurs finaux des produits agro-alimentaires, du conditionnement du produit, du renvoi symbolique et de l’attrait procuré aux consommateurs conditionne toute démarche de marketing.  Ces choix font partie intégrante de toute stratégie de communication visuelle forte. Ainsi à partir d’une brève description des principales caractéristiques culturelles fulfuldé, kotoko et kanuri, j’expose des pistes de recherches qui tentent de cerner si il existe ou non un lexique ou des lexiques appropriés pour les différentes couleurs existantes ou si nous devons avoir recours à des périphrases, expressions idiomatiques pour exprimer la restitution des couleurs et satisfaire les nouveaux besoins de commercialisation de nos produits Bio.

 haoua Adji Oumar-Liman - TSANGA entrepreneuriat

 

Haoua Adji OUMAR LIMAN -  - sociolinguiste

Attachée de recherche au CRRI Nord Cameroun depuis 2012 et en fin de préparation de doctorat dont l’objet de la thèse porte sur : Le Français en contact avec l'Arabe Shuwa à Kousséri (Cameroun) et N'djaména (Tchad), elle a assuré des enseignements de la langue française, langue seconde de 2002 à 2007 avant d’assurer la responsabilité administrative et pédagogique du collègue Collège Cheik Hamdan de Ngaoundéré de 2008 à 2012. Ses publications concernent  l’enseignement des langues nationales du nord Cameroun,  le ou les caractères subversif (s) du français dans l’appropriation et norme endogène chez les collégiens, la langue en danger mser (langue kotoko- Tchadique).

Dans le cadre du TSANGA, Haoua est l'interface-référente de l'équipe TSANGA - Ngaoundéré-Garoua 

*Elie Djantou Baudelaire - "Transformation et modifications organoleptiques des aliments comme facteur de création de valeur, de co-développement  et de partage culturel Nord-Sud".

Transformation fait allusions aux procédés technologiques d'élaboration et de formulation des aliments qu'ils soient artisanales ou  industriels
Modifications organoleptiques fait allusion à la perception et au rapport hédonique aux aliments où le gout est intimement lié à la couleur.

 Il sera question d'aborder les interactions procédés/produits et la manière dont la couleur est prise en compte dans le processus de transformation des aliments dans une perceptive hédonique  et commerciale. Dans le volet commercial/entrepreneurial, il s'agira de montrer comment la couleur détermine l’appréciation de l'aliment et participe à la constitution de sa valeur marchande aussi bien dans le pays d'origine qu'à l'export. Dans le volet co-développement il sera question de montrer comment une bonne connaissance des codes couleurs peut permettre de concevoir et élaborer les aliments destinés spécifiquement au Nord ou au sud et accroître les échanges commerciaux Nord-Sud. Dans le volet culturel nous verrons comment des produits originaires du sud comme le café et du nord comme le lait en poudre ont par leur potentiel hédonique (gout/couleur) intégré le paysage culturel du nord et du sud respectivement. Enfin et en lien avec l'approche de « reverse engineering » retro-ingénierie ou ingénierie inverse, il sera question de voi comment l'innovation agro-industriel peut être alimentée par l'appropriation du rapport des consommateurs (peuples ou des groupes éthiques) à la couleur des aliments (alimentation ethnique, ethnic foods). 

Elie Baudelaire - TSANGA

Elie  est gérant de l'entreprise Agritech France, créée en 2007. https://agritech-france.fr/  

AGRITECH France est un centre européen d'innovation et de développement technologique spécialisé dans le conseil, la gestion, la Valorisation des agro-ressources en général et des agro-ressources fonctionnelles en particulier. 
1er Prix du Concours National de la Création d'Entreprise Agroalimentaire ( AGROPOLE) et certificat "Business Initiative 1,2, 3 go" en 2007.
Grand Prix de l'Innovation de la Société industrielle de l'Est/Alsace-Lorraine en 2008. 

Sa thèse de doctorat portait sur "l'Optimisation du broyage des mangues séchées (manguifera indica var Kent) : influence sur les propriétés physicochimiques et fonctionnelles des poudres obtenues", 2006,  sous la direction de Joël Scher et carl Moses Funtong Mbofung, thèse en coturtelle INPL Nancy1 et  Université Ngaoundéré- Cameroun  

 * Yves Buron « Entrepreneuriat : du projet personnel au projet de société, Une approche conjointe France-Afrique/étudiant-entrepreneur/ coach' 

Suite à une rencontre d’universitaires et de responsables pédagogiques, à DAKAR et ABIDJAN, nous avons pu relever le besoin de travailler sur la notion d’entrepreneuriat, entrepreneuriat entendu comme travail sur un projet personnel et professionnel aboutissant ou non sur la création d’entreprises. Nous avons pu faire le rapprochement avec l’expérience réussi  mise en place en France, particulièrement au PEEL Nancy/Metz. L’objectif global de cette approche est de répondre à une mutation de la société et du rapport au travail demandant à chacun de se projeter dans l’avenir et construire son devenir professionnel et personnel.  Cette approche  doit s’effectuer en tenant compte des cultures, des savoirs et savoir-faire locaux Afriques/France, Universités/Entreprises. Nous en poserons les conditions permettant  de partager un réseau, des opportunités et construire ensemble des plus-values sociétales. Cela pourrait se résumer par concevoir ensemble une nouvelle façon de comprendre notre monde et de le construire. Deux points particuliers seront abordés : 
  - La philosophie de l’entrepreneuriat 
  - Le rôle du coach et ses méthodes, outils et leviers.

 Yves Buron TSANGA-entrepreneuriat

Yves BURON - Ingénieur Conseil Ingénierie de projets -Stratégie des Ressources Humaines

1988 à 2011 : Implantation et Direction entreprises France et Allemagne 
                       (CASTORAMA-JEAN DELATOUR-ST GOBAIN)
Depuis  2012 : consulting, formation, enseignement, coaching
 * Entreprises
 : TPE à Grandes Entreprises, Consulting et conception et mise en œuvre de formations        stratégie  RH : public cadres, ingénieurs

  * Université, Centre de formation Supérieure : public BAC à BAC+5
      Cours gestion projets, stratégie financière et RH, droit du travail
      Membre équipe BUSINESS Games, simulation création d’entreprise (coaching des DRH)
      Coach groupes d’étudiants sur projets Entrepreneuriat
 * PEEL : Coach projets formation,membre jury Business-Unit
 * Rendez-vous des acteurs de la formation, de l’insertion et de l’accompagnement,  Université de Lorraine : participation formation continue
Depuis 2016organismes de formation : membre jury certification formateur pour adultes
Diplômes, certification et habilitation :
   MASTER 2 droit, économie, gestion, spécialité Direction Stratégique des Ressources Humaines.                      2012 ISAM-IAE NANCY
   CQP Formateur-Consultant 2016 CPEF PARIS
   Habilité membre jury certification formateur pour adultes DIRECCTE 2016


 * Ambemou Oscar Diané  - Jean-Claude Dodo " La couleur dans la gestion des ressources humaines en Côte d'Ivoire : entre recrutement et pratiques (socio)linguistiques" 

Le présent article, dans une approche socio-linguistique, essaie de montrer que généralement, il est établit un lien entre la voix et la couleur de la peau. Cette « couleur de la voix » est perçue comme un indicateur de l’origine géographique ou sociale du locuteur. Aussi le timbre de la voix influence-t-il les interlocuteurs, au niveau des relations interpersonnelles, vu qu’il fournit, plus ou moins, des indices de connaissances culturelles. En entreprise, la couleur épidermique traduit  l’image de marque. Dans le cadre du recrutement, les  candidats à l’emploi utilisent les couleurs comme moyen de contact avec les recruteurs. Quant aux recruteurs, ils analysent ces couleurs en termes de traits de la personnalité de l’impétrant qu’ils mettent en relation avec l’opérationnalisation des compétences.
Mots clés :  Couleur, sociolinguistique, recrutement, management, compétences.

 Ambemou Oscar Diane TSANGA

Ambemou Oscar Diane, Linguiste  - Directeur des Ressources Humaines  
Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte d'Ivoire

Enseignant, j'enseigne la sémantique générale, la sémantique formelle et la sémantique des stéréotypes et des prototypes
 Chercheur, j'effectue mes recherches sur les axes suivants :
- Description et étude linguistique de quelques langues kwa à partir de corpus oraux: sémantique, pragmatique, morphosyntaxe, lexicologie;
- Etude ethnolinguistique:Représentation de l'Etre, du genre et des entités de la nature dans quelques langues de Côte d'Ivoire; 
- Les pratiques linguistiques dans quelques domaines;
- Formalisation des langues endogènes (langues de Côte d'Ivoire). 

Consultant pour RMO Job Center (Cabinet International de relation main d'oeuvre). Dans le domaine des RH, je dispense des cours sur le recrutement, la formation, la gestion des carrières.  

 

Jean-Claude Dodo TSANGA entrepreneuriat

Jean-Claude DODO – Sociolinguiste
Université Félix Houphouët-Boigny, Cocody-Abidjan

Enseignant-chercheur au Département des Sciences du Langage depuis 2015, il est membre du Laboratoire de Didactique, Dynamique et Description de Langues en Côte d’Ivoire (L3DLCI) et du Laboratoire Théories et Modèles Linguistiques (LTML).
Ses principaux axes de recherche sont : la sociolinguistique urbaine, la variation du français, phonétique, la phonologie, morphologie, syntaxe, lexicologie et la documentation des langues en danger de Côte d’Ivoire. Il s’intéresse, par ailleurs, à la Linguistique Computationnelle et à la Culture Numérique.

Interface-référent des 4 équipes ivoiriennes (22 collègues) du projet Transmission des Savoirs, Appropriation Numérique des Générations Africaines (TSANGA) 

 

* Mohamed Konate "Pertinence d’une charte graphique  proche des références culturelles locales pour le  projet AgroGuineeLab,  incubateur agricole en Guinée 
La culture d’une nation ou d’un peuple s’exprime à travers plusieurs éléments et comme partout dans le monde  les références culturelles en Guinée sont multiples et variées. Pour leurs utilisations, qu’on soit natif ou étranger, il est essentiel de connaitre la signification des éléments qui les composent. En tant qu’entrepreneur, la définition de la charte graphique de l’entreprise doit tenir compte de certains symboles de la communauté dans laquelle l’entreprise est ou sera installée. AgroGuineeLab a tenu à respecter ce principe dans la mise en place de sa charte graphique. Ainsi, pour définir notre charte graphique, nous nous sommes basés sur quelques références culturelles telles que les symboles, les couleurs présents dans la culture guinéenne. Ainsi, notre expression identitaire, est le fruit de l’association de quelques éléments culturels en lien avec les projets de notre entreprise. Dans cet article nous aurons le privilège de vous présenter la stratégie qui a conduit AgroGuineeLab  mettre en place les éléments (logo, codes couleurs, etc.) présents dans sa charte  graphique.  

 

Mots clés : Charte graphique, cultures, références culturelles

 Mohamed Konate TSANGA entrepreneuriat

Mohamed Konate
"Jeune entrepreneur stratège d’entreprises est fondateur d’AgroGuineeLab. Mr KONATE Mohamed est détenteur d’un double master: un master Européen en management & stratégie d’entreprises obtenu en 2012 à la Fédération  des Écoles  Européennes et un master en management  de l’hôtellerie internationale obtenu en 2014 à l’université Sophia Antipolis de Nice. Ce jeune homme appartenant au monde associatif est passionné par les sujets en lien avec  l’entrepreneuriat. De par son parcours, il a mené plusieurs projets dont le projet de consultation nationale de la jeunesse guinéenne où il était le commissaire en charge des jeunes guinéens vivant à l’étranger. Il rêve de contribuer à sa manière dans l’édification de la Guinée. C’est pourquoi, il a fondé AgroGuineeLab dans l’optique de toucher un secteur (agricole) pourvoyeur d’emplois et de richesses. Avec son équipe, il compte mettre tout en œuvre pour que cette structure soit un modèle aux yeux  de la jeunesse guinéenne et africaine".  

Bah Jean-Pierre Kouakou  " Représentations et idéologies associées aux couleurs ‘’noire et blanche’’ chez les Baoulé de Côte d’Ivoire"
Cette recherche qualitative propose d’analyser, dans une perspective socio-anthropologique, les représentations et idéologies relatives à la couleur dans les relations sociales et humaines des Baoulé de Côte d’Ivoire. Il s’agit en effet, de comprendre comment les couleurs, principalement noire et blanche permettent d’apprécier les rapports sociaux individuels et collectifs. Ainsi, la qualité humaine ou l’action d’une personne peut être associée à une couleur pour la classer, la catégoriser ou l’identifier. La symbolique des couleurs est observable dans plusieurs domaines de la vie socioculturelle baoulé.

Au niveau méthodologique, nous avons interrogé, au moyen d’un entretien collectif semi-directif, la chefferie baoulé du quartier Sahienkro,  zone périurbaine de Bouaké.
Il ressort de cette étude que la couleur chez les Baoulé, a une valeur symbolique très marquée dans les relations sociales et humaines, observable sur le plan religieux, social et moral.

Mots clés : Couleur, noir, blanc, Baoulé, comportement, Côte d’Ivoire

 Bah Jean-Pierre Bouakou - TSANGA

Bah Jean-Pierre KOUAKOU  Socio-anthropologue de la santé,  
Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte d’Ivoire.
Enseignant-Chercheur au Département d’Anthropologie et de Sociologie et vacataire à l’UFR Sciences médicales, il est depuis 2015, le Coordonnateur de la Filière Politique Publique de Développement Socio-sanitaire. Il est auteur de deux livres et de plusieurs articles scientifiques. Il est membre du Centre de Recherche et de Développement (CRD), Université Alassane Ouattara et du Comité scientifique de la revue Anthropology, USA.

Son champ de recherche est orienté principalement sur quatre axes :
Environnement et santé (facteurs humains sous-jacents aux maladies tropicales telles que le paludisme, la schistosomiase, l’ulcère de Buruli…) ;
Santé de la reproduction (problématique de la santé de la mère et de l’enfant);
- Culture et santé (représentations et idéologies relatives à la santé et à la maladie, place des médecines alternatives dans  la prise en charge des maladies, etc.) ;
Vieillissement et santé (perceptions et prise en charge des personnes âgées, vulnérabilité des personnes âgées, qualité des rapports sociaux, habitat des personnes âgées, alimentation des personnes âgées, rapports dyarchiques, etc.)
Par ailleurs, il s’intéresse à la culture numérique et à l’entreprenariat agricole.

 * Salah Koubaa « Complexité et politiques publiques dans les pays du sud, le cas du boycott au Maroc ! »

L’objectif de ce papier est de mobiliser la complexité et la pensée systémique pour comprendre les phénomènes socio-économiques dans les pays du sud. En effet, la société est vue comme un système adaptatif complexe. Reconnaître la complexité du système économico-social revient à reconsidérer attentivement les concepts d’interaction, d’incertitude, de stabilité, de résilience et de risque systémique. C’est une perspective d’analyse et de conception des politiques publiques prometteuse.    

Le Maroc n’est pas en reste de la crise économique mondiale. Son modèle économique a atteint le « plafond du verre »  (Banque mondiale, 2017 ; OCDE, 2018). La complexité est une approche fraiche qui promeut de rendre le plafond visible et éventuellement le briser. Par conséquent, revoir les politiques publiques d’un œil critique est impératif. Les décideurs de la sphère publique doivent être vigilants et humbles dans leurs prescriptions et agir comme des navigateurs plutôt que des mécaniciens. Ils sont amenés à être plus ouverts au risque systémique, spillovers, forces, faiblesses et sensibilités humaines.

La complexité et la pensée complexe seraient mobilisées pour comprendre la campagne de boycott au Maroc qui a démarré le 20 avril, lorsqu’un premier post Facebook anonyme a donné le coup d’envoi de la campagne de boycott contre trois marques phares du Maroc aux tarifs jugés beaucoup trop élevés. Dans un tel contexte, nous tenterons de comprendre :
        1. la mobilisation inédite des marocains pour boycotter certaines marques phares de l’économie marocaine. Des notions - issues de la complexité telles que la connectivité, l’interaction, la sensibilité, … - permettront de mettre en exergue les multiples dessous de ce phénomène socio-économique ;
        2. l’embarras des décideurs politiques. Désarmés et surpris de l’ampleur du phénomène et de vitesse de propagation, ils sont restés immobiles du fait de leur incapacité d’anticiper et de contrôler le comportement et l’action des citoyens. La modestie et le risque systémique ne sont pas à l’ordre du jour de la décision politique dans le royaume chérifien.

 Salah Koubaa - TSANGA entrepreneuriat

Salah Koubaa Economiste et vice-doyen chargé de la recherche et la coopération à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’université Hassan II de Casablanca.

Salah est professeur dans cette même faculté depuis 2009 après avoir soutenu une thèse de doctorat national intitulée « Coopération inter-organisationnelle et innovation en PME, une analyse par le concept de capacité d’absorption des connaissances ». Il assure des enseignements en micro-économie, économie industrielle, entrepreneuriat, stratégie d’entreprises comme il assure des séminaires de méthodologie de recherche pour les doctorants. Ses principales publications sont dans la revue des sciences de gestion, la revue projectique et la revue internationale PME. Ses principales communications sont faites dans le cadre de l’association internationale francophone de recherche en entrepreneuriat et PME pour laquelle il est vice-président Maroc depuis octobre 2012.

 

* Oumar Liman ‘ Capacités d’innovation et compétitivité des entreprises familiales en  zone enclavée du Nord Cameroun ‘ 

La mondialisation et l’ouverture croissante des économies modifient les conditions de marché et de concurrence forçant les entreprises à transformer les fondements de leur compétitivité. En outre, dans une économie camerounaise en pleine mutation et qui se veut émergente, la contribution des entreprises compétitives est incontournable. Cette nouvelle coloration de compétitivité passe nécessairement par la capacité à innover, à mettre en valeur des produits ou services nouveaux et à développer les nouvelles activités. Ainsi, l’innovation devient un enjeu stratégique majeur pour les entreprises et les entrepreneurs. L’objectif de ce travail est de situer la place de l’innovation dans la compétitive des entreprises familiales. En d’autres termes, d’établir la relation positive entre la créativité, l’innovation sur la performance des entreprises familiales appartenant à la zone enclavée du Nord Cameroun.

 Oumar Liman - TSANGA Entrepreneuriat

Oumar Liman –spécialiste en Sciences de gestion (Marketing et Commerce international)

Enseignant depuis 2013 à l’Institut Supérieur Industriel et Commercial (Garoua-Cameroun) dans les formations BTS  et licence professionnelle, j'y assure les cours dans les spécialités marketing et commerce international. J’ai publié un ouvrage intitulé « Les facteurs de succès et causes d'échec des entreprises en zone enclavée : analyse à partir de 60 entreprises camerounaises de la zone enclavée » Editions universitaires europeennes EUE, 2011. 
Mes recherches portent sur les déterminants du succès des entreprises en contexte difficile, en zone enclavée, les entreprises familiales, l’innovation, le marketing export et les stratégies marketing.

Titulaire depuis 2002 d’un DEA en Science de Gestion (Université de Ngaoundéré - Cameroun), j'ai repris l'an dernier une formation Master en commerce international (Institut international des hautes études commerciales). En parallèle, je prépare une thèse de doctorat en Sciences de gestion  dont  le thème porte sur : «Les déterminants du comportement d’innovation produit dans les entreprises familiales camerounaises». 

 

* Aramis Marin "La couleur de la communalité dans les projets entrepreneuriaux au nord de Oaxaca- Mexique "
La manière de vivre des indigènes zapotèques et mixtèques des montagnes au nord de Oaxaca, au Mexique, a des nuances bien particulières. L'identité du peuple, selon les anthropologues locaux, se construit à travers le travail de la terre et les échanges communautaires. Malgré la pauvreté et l'exclusion à laquelle les communautés indigènes sont soumises, elles ont réussi à prendre en main leur propre développement grâce à la création des organisations productives locales qui s'inscrivent dans une logique commerciale colorée d'un savoir-faire ancestral. Entre utopie et réalité, ces organisations productives essaient de créer de la valeur économique pour faire naître d'emplois qui amélioreront les conditions sociales des familles. Le choc culturel entre la ville, dont les produits sont commercialisés, et le village que les gens habitent produit de tableaux à couleurs contrastantes, parfois criards, mais qui doivent trouver leur harmonie entre passé et avenir. Ces entreprises doivent trouver le bon équilibre pour devenir une option de travail durable et ainsi revivre les couleurs de ce qui était le paradis avant la conquête espagnole et la domination qui a suivi.
Mots-clés : entreprise communautaires, communaliste, valeur, développement local. 

  aramis MARIN - TSANGA Entrepreneuriat

 

Aramis MARIN - Sciences de gestion 
Chercheur et facilitateur en matière d’entrepreneuriat et d’innovation, pour le développement local et durable

Enseignant à l'IAE de Metz et chercheur au CEREFIGE, Aramis est responsable du Master en Entrepreneuriat et Développement d'Activités.
Il collabore avec le Pôle entrepreneuriat étudiant de Lorraine (PeeL). Docteur en Sciences de Gestion, Master en Sciences pour les PME et Ingénieur Industriel, il travaille sur l'entrepreneuriat et l'innovation pour le développement local durable. Sa thèse porte sur la proposition d'un nouveau modèle pour la conception d'une valeur globale dans l'entrepreneuriat social. Il a aussi travaillé avec les entreprises communautaires du Sud du Mexique, notamment lors du projet de recherche "Croissance et développement des entreprises communautaires".
Site universitaire : http://cerefige.univ-lorraine.fr/fr/membres/membres-titulaires/marin

 Yves Moñino ‘Les représentations humaines à partir des couleurs de peau chez les Gbaya de RCA et les Palenqueros de Colombie' ? 
Les représentations des couleurs de peau dans deux populations de noirs, les Gbaya ’Bodoe de Centrafrique et les descendants de Marrons du village colombien de San Basilio de Palenque, est dégagée ici à partir de l’examen des sens figurés des termes référant aux couleurs et des symboles qui leur sont attribués par les locuteurs. Dans ces deux sociétés, les couleurs de peau des noirs est valorisée par eux, associée qu’elles sont à la maturité des adultes et au respect, tandis que les peaux claires (celles des Blancs par exemple) sont peu appréciées car elles renvoient à l’enfance, à la vieillesse, à la mort, à la saleté et à la honte. Cela est d’autant plus frappant dans le cas des gens de Palenque qu’ils ont dû subir dans la société coloniale esclavagiste le poids des représentations européennes des couleurs de peau qui prévaut d’ailleurs encore chez les autres noirs de Colombie.

Lévi-Strauss, Claude, 1974 [1958], Anthropologie structurale, Paris, Plon. [chap. v].
Moñino, Yves, 2002, Expressions de l’identité et de l’altérité en Colombie. Les Cahiers ALHIM 4:85-91.
Moñino, Yves, 2004, Une autre conception des Lumières. Sur les noms de couleur en gbaya. Dans : Du terrain au cognitif. Linguistique, ethnolinguistique, ethnosciences. À Jacqueline M. C. Thomas, Élizabeth Motte-Florac et Gladys Guarisma (éds.). Louvain, Peeters, 241-265.
Moñino, Yves, 2010, Le créole palenquero et son avenir. Recherches Haïtiano-antillaises 7:99-110. [p. 106-107 sur les noms de couleurs]
Tornay, Serge (ed.), 1978, Voir et nommer les couleurs. Paris, Labethno, Université de Paris X- Nanterre. [quatre articles sur des langues Niger-Congo, dont : mina du Bénin, tenda du Sénégal, kikongo du Congo]
Vidal, Pierre, 1976, Garçons et filles. Le passage à l’âge d’homme chez les Gbaya Kara. Paris, Labethno, Recherches oubanguiennes 4, Université de Paris X- Nanterre.

 yves monino TSANGA

 Yves Moñino, ethnolinguiste de terrain,

DR retraité du LLACAN du CNRS, Docteur d’État de Paris 5, spécialiste de langues de RCA, du Cameroun et des deux Congo, ainsi que d’un créole espagnol de Colombie dont il analyse l’importance des héritages espagnols et congolais, et des innovations.
Il a publié huit livres et une soixantaine d’articles

 

* Cléophée Moser - La couleur dans la création contemporaine du Bénin - "L’invention d’une méthode pour proposer un regard renouvelé sur la création contemporaine émergente du continent africain"
L’art contemporain issu du continent africain connaît une explosion sur le marché de l’art internationale et attire le public et la critique avec de plus en plus de ferveur. Parallèlement à cet élan de reconnaissance, des mécompréhensions profondes demeurent dans le sillon des rapports de pouvoir inégaux et des problématiques interculturelles non-résolues qui perdurent sur la scène contemporaine.
Pour qu’une réelle rencontre aie lieu entre le public et les oeuvres, quelque soit leur lieu géographique de provenance, il apparaît nécessaire d’accompagner le regard de tout un chacun vers les contextes sociaux, politiques et culturels dans lesquels les artistes entreprennent leurs réalisations. Également, il est de première importance de proposer des analyses qui fassent honneur au language que ces derniers élaborent dans leurs productions sur le plan plastique, sensible et intellectuel afin que les intentions de l’artiste et les messages que les oeuvres portent soient diffusés et touchent plus directement le public. Surtout, il devient urgent pour la critique d’art internationale de construire des méthodes de recherches alternatives qui questionnent le rapport de « valorisation » et d’exploitation des artistes et de leur production, en engageant des rapports d’échange et de diffusion conscients et équilibrés sur le plan humain.
La recherche que j’ai réalisé en vue de l’écriture de mon mémoire de Master 2 a tenté de mettre ces principes méthodologiques, euristiques et éthiques en perspectives. Tout d’abord, le choix du sujet a été envisagé de façon subjective, motivé et nourri par les observations et les sensations qui m’ont marquées lors d’un premier voyage réalisé au Bénin en 2017. Ce choix a été encouragé par l’importance de révéler des foyers de créativité plutôt que de limiter la perception du public à une production essentialiser par les frontières d’un continent. J’ai donc choisi d’étudier une dynamique, un mouvement émergeant d’une localité spécifique, motivé par plusieurs facteurs et dont les acteurs se sont rassemblés en réseau. Ensuite, l’analyse de la couleur, entendue comme rassemblement de tous les éléments visuels qui permettent à l’oeuvre d’obtenir son apparence finale et de faire effet sur le spectateur, m’est apparue comme un axe fertile pour comprendre et rendre compte de la richesse des oeuvres produites par cette scène. En effet, l’étude de la couleur amène le regardeur au coeur de la matérialité du travail, dans un voyage qui révèle en profondeur, « couche par couche », toutes les techniques et les intentions des créateurs. Plus largement, cette étude est pertinente sur le plan culturel puisqu’elle renseigne sur les moyens matériels et intellectuels dont dispose l’artiste et sur le contexte socio-culturel dans lequel il inscrit son travail, autant qu’elle met en exergue la spécificité de chaque pratique et l’individualité des démarches créatives. 
 La manière avec laquelle j’ai élaboré ma méthode de recherche pour traiter ce sujet a volontairement été expérimentale et politique. J’ai déplacé mon travail dans différents domaines et utilisé les outils que mettent à disposition différentes sciences sociales pour décloisonner mon regard de critique (anthropologie, psychologie, sciences cognitives, esthétique, histoire de l’art). Par ailleurs, j’ai été collecter les données sur lesquelles mon propos s’est construit sur place en parvenant à organiser une étude de terrain qui m’a conduite dans les ateliers et au contacte de tous les plasticiens mentionnés dans ce travail. En plongeant dans le quotidien des artistes et en sillonnant le pays à leurs côtés j’ai pu me familiariser avec le contexte dans lequel ceux-ci exercent et dans lequel il puise certaines inspirations pour leurs oeuvres. Enfin, j’ai noué des liens avec les institutions locales pour que cette recherche revienne aux artistes et aux lieux qui l’ont motivée. J’ai fonctionné avec ces dernières sur une base d’échange hors des circuit de contrôle.

cléophée moser TSANGA Entrepreneuriat

Cléophée Moser 

Nourrie par les déplacements, les images et les idées qui bousculent lesfrontières, Cléophée Moser est une artiste vidéaste et chercheuse en art contemporain et sociétés qui inscrit ses recherches dans le champ des post-colonial studies, genders studies et de l'art contemporain. Diplômée de Camberwell College of Arts à Londres en arts appliqués et de l’École du Louvre à Paris en anthropologie et histoire de l’art, elle a également suivi une formation de cinéaste à la Baltic Film and Media School de Tallinn. En 2016 et 2017, elle publie deux mémoires de recherche sur le continent Africain : une enquête sur les armes-jouets fabriquées par les enfants qui interroge les liens entre rituel et jeu, ainsi qu’un étude sur le langage de la couleur dans l’art contemporain du Bénin. En 2017, elle s’engage officiellement dans la recherche artistique conduite à l’internationale sur la question des frontières (genre, classes, territoires) en prenant part au postmaster « Moving Frontiers » à l’espace Doual’Art au Cameroun et en créant le collectif d’art engagé Eaux Fortes avec Marynet J et Julie Aubry-Tirel à Strasbourg. Elles questionnent les relations intra, interculturelles et territoriales en alliant sa sensibilité artistique à des outils de recherche scientifique, dans l'optique d'encourager l'invention de nouveaux rapports, plus respectueux des sensibilités et des singularités artistiques et humaines de part le monde. 

 

* Ruphin Ndjambou " Ecosystème entrepreneurial au Gabon : Caractéristiques et particularités" 
La crise économique des années soixante-dix a  donné naissance, à des restructurations sur le recentrage des grandes entreprises, à la montée en puissance du secteur des services et des évolutions technologiques, mettant au-devant de la scène économique l’importance de la fonction entrepreneuriale.
Considéré comme un  moteur important derrière les économies en plein essor l’entrepreneuriat (Hannachi 2013 ; Schumpeter 1934), a été l’objet de nombreuses recherches, qui ont  montré que ce dernier contribuait positivement  au développement économique dans la mesure où la création d’entreprises est censée favoriser l’essor du territoire d’implantation à travers la création d'emploi, tant directs qu’indirects (Acs et Varga, 2005)

Au cours des deux dernières décennies le succès  assourdissant de la Silicon Valley  aux Etats-Unis, a été à de nombreux à l’origine de plusieurs autres exemples de réussite des écosystèmes entrepreneuriaux. Un écosystème entrepreneurial peut-être définit comme un ensemble d’acteurs interdépendants et des facteurs coordonnés de manière à permettre l’entrepreneuriat productif dans un territoire particulier. L'histoire à succès de la Silicon Valley est donc devenue un œil ouvreur pour de nombreux décideurs dans les économies développées avec une croissance stagnante et finalement utilisée comme référence pour faciliter la création de nouvelles entreprises dans de nombreuses villes et régions du monde entier.
Les travaux d’Isenberg (2010) donneront donc une vision plus étendue et claire de la notion d’écosystème entrepreneurial en intégrant notamment ses composantes et ses caractéristiques d’une part et en soulignant que les dynamiques entrepreneuriales sont liées à des éléments qui favorisent ou entravent l’écosystème entrepreneurial, donnant ainsi lieu à une série de travaux (Ritala et Almpanopoulou 2017 ; O'Reilly et  Tushman, (2013) ; Vogel, 2013; Mason et Brown ,2014; Spigel, 2015).
Dans ce dynamisme des écosystèmes entrepreneuriaux et au regard de  leurs capacités à susciter le développement économique local d’une part et  permettre la sortie des crises qui bouleversent le paysage économique d’autre part, les  pouvoirs publics se  sont lancés tout azimut dans la promotion et le développement  de l’entrepreneuriat.
Avec une économie encore  faiblement diversifiée, le Gabon n’est pas en marge de phénomène, il continue à déployer des efforts aussi bien pour compléter les parties du puzzle de l’écosystème entrepreneurial, que pour densifier ce dernier. Bien que des mesures incitatives prises par les différents gouvernements gabonais dès 1983 à nos jours afin de booster la PME/PMI, donc l’entrepreneuriat, se soient révélées inefficaces. Par conséquent, nous assistons aujourd’hui à une diversité d’acteurs intervenant dans cette sphère, d’acteurs ayant chacun des rôles aussi distincts les uns des autres dans le développement entrepreneurial gabonais. Existe t- il un véritable écosystème entrepreneurial au Gabon, si oui quels sont ses spécificités ?
Le but de cette recherche est de revisiter ces dispositifs, d’évaluer leur cohérence et leurs particularités afin de proposer un écosystème capable de répondre aux attentes du pays tout entier. Sur le plan managérial les résultats de cette recherche permettront d'identifier les spécificités des facteurs de l’écosystème entrepreneuriale gabonais ses points forts mais aussi faibles en vue de favoriser le développement des activités entrepreneuriales. Ainsi, cela contribuera à répondre aux enjeux de la crise économique et à diversifier l’économie. 

ruphin Ngjambou TSANGA Entrepreneuriat

 

Ruphin Ndjambou - Sciences de Gestion

Enseignant – Chercheur / INSG / ISTA (CEMAC)- Libreville-Gabon
Maître – Assistant CAMES,  Directeur Général Adjoint en charge des logements sociaux de la SNI

Mes intérêts en matière d’enseignement et de recherche portent sur le management International, le marketing (stratégique, opérationnel et international), le Management général et stratégique, l’Entrepreneuriat, la méthodologie de la Recherche et les théories des organisations.  

 je prépare le concours d’agrégation au CAMES et une HDR à  France.  

J’interviens en qualité d’expert – consultant dans plusieurs PME au niveau national et sous –régional. Ces interventions pourraient s’étendre aux organisations internationales (FMI, BAD, Banque Mondiale, CCI, CNUCED, OMC…) grâce à mon expérience dans la négociation internationale ; expérience acquise au poste de Directeur Général du Commerce, Ministère du Commerce (2 ans).  J’ai été aussi Directeur Général de l’Institut Supérieur de Technologie (IST)  pendant 4 ans et 6 mois et Secrétaire général Adjoint du Ministère de la Formation Professionnelle (3 ans).  En ce moment, je suis DGA de la Société Nationale Immobilière (SNI).                                                            

 

* Mbacké Niang "Couleurs des Rythmes et Rythmes des couleurs dans la typologie de l’architecture de l'Afrique de l'Ouest"
 Selon le principe esthétique d’Unité dans la Diversité, d’une part, la Couleur peut être mise au service du Rythme, par la combinaison symétrique ou/et asymétrique d’éléments, et d’autre part, le Rythme peut être mis au service de la Couleur, par la combinaison du fond et de la forme de tons froids ou/et de tons chauds.
Ainsi, à travers cette présentation, nous tenterons de mettre en évidence les  relations d’inversion de fonction, de réciprocité et de dualité entre la Couleur et le Rythme mise en œuvre dans la typologie de l’architecture africaine : l’habitat traditionnel, l’habitat colonial et l’habitat moderne entre autres.
Et enfin, nous mettrons en perspective le positionnement la Couleur et le Rythme dans la promotion des établissements humains durables, grâce à la synergie de l’habitat bioclimatique, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables intégrées aux bâtis.

Macké Niang Entrepreneuriat Tsanga

Mbacké NIANG, architecte,
         chercheur, enseignant, consultant

Diplômé de l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris (1980)

Dakar- Sénégal

Fondateur et gérant de l’Agence d’Architecture et de Recherche MBN, il est ancien vice- président de l’Ordre des Architectes du Sénégal et architecte conseil de la ville de Dakar.

Dépositaire de plusieurs brevets d’invention, il est médaillé d’or de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et du Salon Internationale des Inventions de Genève.

Il est architecte concepteur de plusieurs bâtiments et de places publiques au Sénégal; il est formateur dans les domaines de l’habitat bioclimatique, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables intégrées au bâti.

Il est consultant-expert en Développement Durable et Changement Climatique pour diverses organisations nationales, régionales et internationales.
En tant que membre de la délégation officielle du Sénégal, il participe régulièrement aux rencontres internationales sur le climat et le nouvel agenda urbain [Cf COP 23, Bonn-11/2017].
Il est le coordonnateur du consortium des éco-cités d’Afrique pour la promotion des établissements humains durables. 

* Carolina Ortiz Ricaurte  'L'évolution des décors des besaces kogui et aruhacas : des usages traditionnels des couleurs aux fins de commerce touristique'
La besace (mochila en espagnol) n’est pas seulement un élément essentiel de la mise des Indiens de la Sierra Nevada de Santa Marta (Colombie), elle est aussi primordiale dans la symbologie de la cosmovision et de la culture.
Dans les quatre groupes ethniques de la Sierra, lors de la cérémonie du baptême, le prêtre ou mama, remet au bébé, si c’est une fille, un fuseau et une petite besace ; ces deux éléments l’acccompagneront toute sa vie et même dans la tombe.
Les Arhuacos ont été les premiers à commercialiser leurs besaces, en créant des motifs et des couleurs qui n’existaient pas avant, ainsi que de nouveaux symboles. Les Kogui ont suivi après de fortes réticences, et les femmes kogui qui commercialisent leurs besaces sont encore peu nombreuses.
Les besaces ont acquis d’autres référents culturels pour ceux qui les utilisent. Tout commença dans les années 70, avec des hippies installés en communauté dans la Sierra, puis la mode de la besace gagna les étudiants de gauche, et devint peu à peu un produit de consommation de plus pour les “bobos”, qui affirment ainsi un statut et une image d’écologistes mystico-écolo-religieuse : pour les Colombiens, les Indiens de la Sierra, gardiens traditionnels de l’intégrité de la Nature, sont devenus un référent essentiel de l’écologie politique. Cette idéalisation attire un tourisme vert qui favorise la vente des besaces.
Les visiteurs demandent plus de tradition et les Arhuacos, qui ont le sens du commerce, commencent à revenir à des matières naturelles (laine vierge, fique végétal et coton pur) et à des couleurs plus sobres, mais de plus grande “valeur” car plus “ancestrales”. Les Kogui en sont encore au début de ce commerce de besaces et ajoutent donc de nouvelles couleurs.

carolina ortiz Ricaurte

Carolina Ortiz Ricaurte, ethnolinguiste

 

Membre du CCELA de Colombie, 
Maitre en ethnolinguistique de l’Université des Andes de Bogotá. 
Sa thèse de doctorat  La composition nominale en kogui a été publiée en 1989 par le CCELA. 
Elle a publié de nombreux articles de grammaire, ethnolinguistique et d’anthropologie sur les Kogui et leur langue

 * Charles Saint-Denis "La couleur comme perception subjective: intégration dans un modèle conceptuel de la motivation entrepreneuriale au Gabon"

Polysémique et subjective, la couleur est généralement considérée comme un objet de perception sensorielle susceptible d’influencer le comportement humain. La perception des entrepreneurs de leur environnement va au-delà des sens : elle est subjective et donc propre à chaque individu car résultant d’un vécu, d’une expérience et de la détention de savoirs spécifiques. Dans un tel schéma, la couleur est un objet de perception psychique, une ‘‘image’’ façonnée qui influence le comportement, notamment le degré de motivation à entreprendre. La motivation à entreprendre est ainsi la résultante d’un ensemble de variables provenant d’un comportement face à l’environnement économique et social. Quelle est la place de la couleur dans ce processus ? Comment peut-elle interférer ? Pour répondre à ces questions, nous nous servirons d’un modèle conceptuel obtenu dans le cadre d’une enquête menée auprès de consultants indépendants qui exercent au Gabon.

Charles Saint-Denis TSANGA Entrepreneuriat

Charles Saint-Denis

 titulaire d'un DBA in International Business de l'HorizonsUniversity

Je m’intéresse à l’aspect comportementaliste des entrepreneurs, notamment à la motivation entrepreneuriale et ses influenceurs.

Autre thème de recherche d’intérêt : la comptabilité carbone.

 

 

 

 

 * Manuel Valentin « La couleur de l’eau de boisson. De la construction de sens à la perception »

 Si l’eau bonne à boire est en principe incolore et universelle, les procédés  de conditionnement et de valorisation marchande, depuis le début des années 1990, tendent à modifier cette image. Le contenant,  en premier lieu la bouteille, devient une interface à partir de laquelle le contenu « naturel »  devient une substance culturelle. La couleur introduite à partir du contenant en verre ou en plastique participe d’une construction de sens qui  finit par interagir sur la perception du contenu.

  Manuel Valentin -TSANGA

Manuel Valentin : anthropologue - Histoire de l’art et anthropologie de la culture matérielle 

Maître de conférences au Musée de l’Homme. 

Manuel  est membre de l’UMR 208 « Patrimoines Locaux » (IRD/MNHN)

Il enseigne l’histoire des arts de l’Afrique à l’École du Louvre.

La couleur dans les expressions artistiques du continent africain constitue l’un de ses thèmes de recherches actuels.

 

 

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